Imaginez recevoir un e-mail d'apparence légitime vous invitant à investir dans une cryptomonnaie prometteuse. Attiré par les rendements mirifiques, vous cliquez sur le lien, qui vous renvoie vers un site web en tous points similaire à celui d'un exchange réputé. Rassuré, vous procédez à la transaction, pour réaliser quelques jours plus tard que vous venez d'être victime d'une escroquerie sophistiquée. Phishing, deepfakes, crypto-investissements frauduleux : les arnaques numériques se multiplient, piégeant de nombreux internautes. Face à ces menaces d'un genre nouveau, quels sont vos recours juridiques ? Comment prouver la fraude et engager des poursuites ? Maître Innocent Twagiramungu, avocat expérimenté installé à Bruxelles, vous guide pour faire valoir vos droits.
Profitant de l'essor du numérique et des cryptoactifs, les cybercriminels rivalisent d'ingéniosité pour duper leurs victimes. Les techniques d'hameçonnage (phishing) se perfectionnent, imitant à la perfection l'identité visuelle et le discours des acteurs légitimes. Les deepfakes, ces contenus manipulés grâce à l'intelligence artificielle, servent à usurper l'identité de personnalités pour crédibiliser une arnaque.
Les faux projets de crypto-investissement se multiplient également, promettant des gains astronomiques pour mieux dépouiller les imprudents. Wallet factice, plateforme d'échange fictive, faux conseiller en investissement : les stratagèmes ne manquent pas pour piéger l'épargnant. Lorsque la supercherie est découverte, il est souvent trop tard, les malfaiteurs s'étant volatilisés avec leur butin numérique, sans laisser de traces.
Si vous êtes victime d'une telle escroquerie, réagissez sans délai. Chaque minute compte pour préserver les précieux indices numériques avant qu'ils ne disparaissent. Capturez des écrans de toute interface suspecte, conservez précieusement les URLs, les e-mails échangés, les justificatifs de transactions. Ces éléments seront indispensables pour caractériser l'infraction et confondre les coupables.
En Belgique, l'article 496 du Code pénal réprime l'escroquerie, définie comme le fait de tromper une personne par l'usage d'un faux nom ou d'une fausse qualité, par l'abus d'une qualité vraie, ou par l'emploi de manœuvres frauduleuses, et de la déterminer ainsi à remettre des fonds, valeurs ou biens quelconques. Une notion suffisamment large pour englober les nouvelles formes de fraude numérique, comme l'a reconnu la jurisprudence récente.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, déposez plainte dès que possible auprès des services de police, sur place ou en ligne via le site dédié. Chaque plainte permet d'enrichir le faisceau d'indices et de remonter les réseaux criminels. N'hésitez pas à signaler les faits à votre banque, ainsi qu'aux autorités compétentes comme la FSMA, qui centralise les signalements d'investissements frauduleux.
Dans ces situations complexes, être assisté par un avocat pénaliste expérimenté est un précieux atout. Il saura qualifier rigoureusement les faits au regard du droit pénal, constituer un dossier solide pour étayer votre plainte, et vous représenter à chaque étape de la procédure, de l'enquête au procès pénal. Son intervention favorisera la reconnaissance de votre préjudice et l'indemnisation de vos pertes.
Pour vous prémunir, adoptez les bons réflexes de cybersécurité. Vérifiez systématiquement l'identité de tout interlocuteur vous sollicitant pour un placement, en recoupant les informations. Utilisez une adresse e-mail et un wallet dédiés, avec une authentification forte. Posez des questions techniques et méfiez-vous des rendements irréalistes.
À Bruxelles, aux confins d'Ixelles, Saint-Gilles, Forest et Anderlecht, le cabinet de Maître Twagiramungu vous accompagne face à ces défis numériques. Avocat aguerri, rompu aux arcanes du droit pénal, il déploie une stratégie sur mesure pour défendre vos intérêts et obtenir réparation. N'attendez pas d'être doublement victime. Sollicitez dès à présent son expertise pour faire valoir vos droits !
